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Patrimoine architectural

Notre Dame de Monts : une ville balnéaire

Un récente étude du patrimoine balnéaire de la Commune a permis de mettre en évidence les originalités de son urbanisme.

Deux quartiers ont notamment retenu l'attention car fortement marqués par cette nouvelle architecture qui s'épanouit pleinement au cours du XXème siècle.

Il s'agit du quartier du front de mer et de la plage, et du quartier de l'avenue Abbé Thibaud et de la vieille ville.

 

Par leur intermédiaire, on peut retrouver les grandes étapes qui ont rythmé le développement balnéaire de la ville, soit :

- La période des chalets et des villas : de la fin du XIXème siècle aux années 1920

- La période de l'art déco : les années 1930

- La période du néo-basque : les années 1940-1950

- La période du modernisme : les années 1960

 

Chacun de ces courants a ses particularités fondées sur la volumétrie et l'ornementation. Aussi est-il important de souligner que l'architecture balnéaire ne se cantonne pas aux villas ou immeubles mais inclut également  les clôtures et les jardins.

 

Cet éclectisme architectural, trait caractéristique de l'architecture balnéaire, donne à Notre Dame de Monts son identité.

 

L'époque des villas et des chalets

Le XIXème siècle est considéré en architecture comme le "siècle de l'histoire". On s'évertue alors à concevoir des bâtiments en puisant inspiration(s) et référence(s) dans les traditions architecturales passées.

 

Par exemple, l'engouement de ce siècle pour la période médiévale avec ses théoriciens comme Violet Leduc a créé cette dominante médiévale dans l'architecture balnéaire dont témoignent les toits très pentus, les petites ouvertures et une colorisation intense.

 

De façon générale, on retrouve dans cet urbanisme des références aux courants médiéval, classique, italien et flamand.

 

Si ce mouvement se définit par de nombreux emprunts aux traditions passées, il se caractérise également par un soin tout particulier apporté aux matériaux et aux toitures.

Citons par exemple l'utilisation de la tuile mécanique ou encore le traitement des rives, des épis et des faitages.

 

La période de l'art d'éco

La Commune connaît véritablement son essor en tant que site balnéaire à partir des années 1930, conséquence du nouveau regard que l'on porte au littoral (suscitant par là la pratique de nouveaux comportements) et de l'apparition des premiers congés payés.

 

Au niveau architectural, les surfaces des bâtiments sont plus lisses et les toitures plates dites "toit terrasse" se développent.

On observe par ailleurs des références à la Méditerranée, une unification de la gamme des couleurs et une simplification des gardes corps.

 

La période néo-basque et la période du modernisme

A partir des années 1940, on voit se développer le style néo-basque, courant architectural très utilisé dans les villes balnéaires de la côte atlantique.

Ce courant se caractérise notamment par les façades à pignon sur rue, les toitures à faible pente et débordante ainsi que les chevrons moulurés.

 

A la fin des années 1950, la période du modernisme lui succède. Le style de ce courant puise ses références dans le monde de la navigation. Il se caractérise par des pans de biais, des aplats de matières et parfois des rez-de-chaussée surélevés.