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Le grand calvaire

Les Origines des calvaires

La Commune est ponctuée par de nombreux calvaires et oratoires dont la vocation première était de sacraliser l’espace habité par l’homme.

Témoin de la ferveur religieuse de la population, ils étaient construits dans le but d'obtenir de Dieu la protection des familles, des récoltes, des maisons et du pays.

 

L'ancêtre du Grand Calvaire

L’ancien calvaire fut édifié au début des années 1870 sur un terrain offert à la paroisse par un membre de la famille Thibaud. Il consistait alors en une modeste croix érigée sur une dune d’une dizaine d’ares.

Dans le cadre de la Mission de 1883, cette croix fut enlevée et remplacée par une autre reposant sur un édicule en maçonnerie formant une terrasse couronnée par un muret de briques.

Conformément aux usages, le clergé et les fidèles s’y rendaient en procession à l’occasion de certaines fêtes religieuses, notamment les dimanches du « Grand et Petit Sacre » (Fête de Dieu).

 

Une propriété en question

En 1905, suivant la Loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, le calvaire devint propriété du Bureau de bienfaisance, organisme communal, aujourd’hui dénommé Bureau d’aide sociale.

Or, à la fin de cette décennie, en 1909 précisément, la croix fut abattue lors d’une tempête. Comme le terrain n’appartient plus à la paroisse, celle-ci ne prend pas d’initiative pour la restaurer.

Il faut attendre le début des années 1930 pour que la situation évolue. Le nouveau curé de la paroisse, l’abbé Gobin, entreprend des démarches auprès de la Municipalité et obtient que le terrain soit restitué à l’Eglise.

Dès lors, le clergé peut entreprendre la réfection de l'édifice. Vu l'ampleur des restaurations à réaliser, celui-ci décide de raser l'édifice pour en construire un nouveau.

 

Le Grand Calvaire

C’est dans ces conditions qu’est construit en 1933 le Grand Calvaire. Sa réalisation est rendue possible grâce aux dons des fidèles, aux offrandes des baigneurs et des colonies ainsi qu’à ceux récoltés lors de la grande kermesse.

Près de 150 ouvriers et hommes de la Commune furent chargés de préparer le terrain, l’architecte René Muet d’établir les plans et les entrepreneurs locaux (Thibaud, Pontoizeau et Martineau) de bâtir le calvaire.

La première pierre fut posée puis bénite par l’abbé Gobin le 15 août 1933. Quant aux travaux proprement dit, ils commençèrent le 7 octobre et s'achevèrent le 28.

Le calvaire achevé, il fut béni le jour de la Toussaint par le révérend Arnaud.

 

Le Grand Calvaire aujourd'hui

En 2007, la Commune ayant récupéré la propriété du calvaire, a décidé d'entreprendre des travaux de réfection, notamment en raison du muret attenant qui se lézardait et devenait dangereux.

La nouvelle croix, édifiée en béton armé, mesure 1 mètre de large à sa base et, socle compris, s'élève à 10,60 mètres de haut.

Elle porte un Christ en métal doré de 2 mètres de long  posé pendant la Mission prêchée pour la circonstance et qui s'acheva par sa bénédiction le jour de la Toussaint.