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L'église paroissiale

Eglise photo

Eglise - 7 rue de la Barre - 85690 NOTRE DAME DE MONTS

La première église paroissiale de Notre Dame de Monts

La religion chrétienne a été introduite sur l’Ile de Monts au cours du Vème siècle. Selon les sources, le moine saint Martin de Vertou, disciple du grand saint Martin de Tours, se serait installé dans un ermitage situé à proximité du Pont d’Yeu, au village de Notre Dame de Monts, seule agglomération de l’Ile à cette époque.

 

Il y aurait probablement fondé la première église, centre religieux de l’Ile de Monts. Dans ces circonstances, l’église de Notre Dame de Monts peut légitimement être considérée comme le berceau de la population de l’ancienne Ile de Monts.

 

Dédiée à la Vierge Marie à une date incertaine, l’église prendra par la suite le nom de sa sainte patronne et deviendra ainsi en 1343 Beatam Maria de Montibus (La Bienheureuse Marie des Monts), formule que les scribes de l’époque traduiront par Nostre Dame de Monz qui deviendra le nom de la Commune.

 

A cette époque, le clocher, haut de 37 mètres et dit en « bec de cigogne », sert d’amer pour les navigateurs souhaitant accéder au goulet de Fromentine et à la rade des Belles Ayves car il est alors le seul point de repère pour éviter les bancs de sables et l’éperon rocheux du Pont d’Yeu.

 

L'église face aux aléas du temps

L'ensablement de 1741

Soumis à un phénomène récurent d'ensablement, le clocher de l’église s’effondre en 1741 et ravage l’édifice. La reconstruction est effective en 1743 mais, faute de moyens, seule la nef centrale est reconstruite.

Cette nouvelle église est bénie à la Noël 1743 par le curé Merceron. Elle abrite quatre cloches et l’horloge restée intacte de la première église.

 

Les Guerres de Vendée : 1793 a 1796

En 1793, les Guerres de Vendée viennent affecter la paroisse. L’église sert alors d’entrepôt d’armes et de fourrage ainsi que d’écurie.

Elle est en partie incendiée par les Colonnes Infernales mais le clocher, protégé par l’Administration républicaine, est épargné. De même, les paroissiens avaient-ils pris soin de retirer et cacher les trésors que l’église abritait (cloches, ciboires…).

Il faut attendre 1803 pour que l’église soit remise en état sous l’impulsion de son nouveau curé. Les autels sont réinstallés mais nombre d’objets du culte manquent à l’appel.

 

La foudre de 1838

En 1838, dans la nuit du 28 février au 1er mars, la foudre s’abat sur le clocher, endommageant la toiture et l’intérieur de l’église. Les réfections entreprises seront les dernières avant la reconstruction complète de l’édifice en 1893.

 

La construction d'une nouvelle église

En 1892, l’abbé Dubreuil et le Maire de la Commune, Monsieur Aury, décident de raser l’église et de la reconstruire. Cette décision est motivée par l’avancée des sables qui commençait à la mettre en péril et lui donnait un aspect « catacombal » puisqu’il fallait descendre les marches pour y pénétrer.

 

La réalisation de cette nouvelle église, construite à la perpendiculaire de l’autre, est achevée à la fin de l’année 1893, l’abbé Dubreuil y célébrant la première messe pour la Noël. L’église sera consacrée par Monseigneur Catteau, évêque de Luçon, le 25 décembre 1899.

 

L’église actuelle est construite en pierre de saint Savinien dont la résistance aux agents atmosphériques, notamment l’air salin, est un fait reconnu.